Imaginez-vous en train de diner chez des amis et qu’à la fin de la soirée, ils vous demandent de rester et vous propose de faire l’amour à trois ou à quatre. Pour certain, cela peut s’analyser comme une simple fantaisie sexuelle tandis que pour d’autres, on rentre définitivement dans le monde de la perversion et du non-sens. Les limites de la perversion dépendent de chacun, de leur conception de l’acte sexuel et de leur fantasme. Prenons un exemple, la sodomie était autrefois considérée comme une pratique sale, dénué de sens et perverse, alors qu’aujourd’hui de nombreux couples la pratiquent. En fait, tout est question d’ouverture d’esprit.
Des actes devant être consentis à deux
Chaque personne a nécessairement un fantasme qu’il voudrait réaliser. Pour certains, cela se limiterait à une simple nuit coquine dans la voiture tandis que pour d’autres, il peut s’agir d’une véritable soirée de folie à plusieurs. La limite entre la fantaisie sexuelle et la perversion se trouve au niveau du comportement du partenaire. Tant que ce dernier ne traite pas sa compagne comme un objet, on est encore dans la logique. Par contre, si le partenaire commence à abuser de sa compagne, à lui faire du mal sans son consentement, on peut appeler cela de la perversion. Rappelons également que pour qu’une pratique puisse être considérée comme perverse, il faut que l’un des partenaires ne soit pas consentant ou ressente de la douleur au moment de l’acte.
Un plaisir égoïste
Le pervers est celui qui se soucie de son seul plaisir sans prendre en considération celui de sa partenaire. Le plaisir devient unique et seul l’un des deux s’épanouit après l’acte. Généralement, le pervers égoïste agit de la manière suivante, il fait une proposition « indécente » à sa partenaire, celle-ci refuse, donc il commence à la faire culpabiliser. Lui accusant d’être coincée ou, pas assez ouverte d’esprit, qui peut finir par du chantage. Certaines personnes rentrent dans une relation, uniquement pour que leur partenaire puisse réaliser leur fantasme sans se soucier de l’impact que cela aurait sur l’autre. Bref l’acte sexuel peut nous emmener à visiter des terrains que l’on ne connait pas forcément, mais pour que le plaisir puisse être certain, il faut un consentement mutuel.