L’anorgasmie féminine, ou plus souvent appelée troubles de l’orgasme chez la femme, indique la difficulté, de façon récurrente ou persistante, à atteindre l’orgasme. Ce trouble peut également se traduire par un retard de la survenue de l’orgasme, bien que la femme soit suffisamment excitée sexuellement. De nombreuses femmes en souffrent malheureusement et les conséquences peuvent être plus ou moins graves, selon les sujets. L’anorgasmie féminine peut entraîner de simples frustrations en passant par la gêne jusqu’à la dépression grave ou une détresse psychologique élevée. Il est donc important que la femme qui en est victime en parle pour recevoir l’aide appropriée.
L’anorgasmie féminine est-elle un réel problème ?
L’anorgasmie féminine est classée comme faisant partie des troubles de l’orgasme. Toutefois, ne pas atteindre l’orgasme à chaque rapport intime n’est pas forcément ce qu’on qualifie d’anormal. Bien sûr, tout dépend de l’attente de la femme et de son conjoint. Si les deux sont insatisfaits si l’un d’eux n’atteint pas l’orgasme, cela devient problématique. Mais si les autres phases de l’intimité, notamment les caresses suffisent à combler une femme de temps en temps, on ne peut pas parler de véritable anorgasmie féminine, dans le plein sens du terme.
Qui risque de souffrir d’anorgasmie féminine ?
En fait, les femmes qui risquent le plus de souffrir d’anorgasmie féminine sont, curieusement, les jeunes. Les femmes plus âgées, et donc, par définition, plus expérimentées sur le plan sexuel, ne sont pas vraiment touchées par l’anorgasmie féminine. Toutefois, lorsqu’une femme approche de la ménopause ou se trouve en pleine ménopause, les bouleversements hormonaux qu’elle connaît peuvent impacter, à un degré plus ou moins élevé, sa sexualité. Elle peut donc connaître une brusque baisse du désir ou même des douleurs lors de rapports sexuels. Il lui faut consulter un spécialiste pour l’aider à vivre au mieux sa sexualité à cette période de sa vie.